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En 1938, Louis Couffignal crée un laboratoire de calcul mécanique à l’IHP (Institut Henri Poincaré), dont il est le responsable. Il travaille sur la création d’une machine à calculer dès sa thèse dont le sujet est « L’analyse mécanique, application aux machines à calculer et à la mécanique céleste ». Dans un premier temps, il analyse les machines à calculer pour déterminer (pour un ensemble de machines ayant le même but) leurs fonctions principales et les mécanismes mis en œuvre pour les réaliser. Dans un deuxième temps, il détermine les mécanismes à mettre en œuvre pour construire une machine capable de réaliser une activité humaine précise. Il veut, par le biais des calculatrices, accéder à une parfaite sécurité des calculs, une exactitude absolue et surtout, de la rapidité. Pour atteindre cet objectif il propose donc deux calculateurs électro-mécaniques. Le premier, décimal, mais insuffisant pour les calculs de type scientifiques et le deuxième, binaire, qui pourrait pallier aux problèmes de rapidité. Différentes machines à calculer
Cette machine ne devait pas posséder de système d’entrée de données autre que manuel, ainsi qu’un disque externe pour mémoriser les résultats intermédiaires. Malheureusement Logabax fait faillite, s’en suit en 1952 l’abandon du projet de l’IBP. En 1957, Louis Couffignal quitte le CNRS. Source des informations:https://project.inria.fr/minf/files/2014/05/LamachinedeCouffignalIntro.pdf
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